Diffusé depuis 2 saisons, le programme Zoo le défi pour demain, revient pour une nouvelle saison inédite.
Son théâtre : le Bioparc. Ses personnages : les animaux pensonniaires de ce dernier, les équipes qui assurent leur bien-être mais aussi Pierre et son fils François, directeur du Bioparc.
Situé en France au cœur de la la vallée de la Loire à 17 kilomètres de Saumur et à 41 kilomètres d’Angers, le Bioparc de Doué-la-Fontaine est un zoo résolument atypique créé en 1961 par Louis Gay.
Tout d’abord dirigé par son fils Pierre, puis maintenant par son petit-fils, François – tous deux grands voyageurs et naturalistes passionnés – le Bioparc est une institution à la fois exemplaire et hors norme avec des présentations animalières avant-gardistes implantées dans un site troglodytique de 17 hectares. Environ 1 300 animaux appartenant à quelques 130 espèces – dont la moitié sont en voie de disparition – y vivent parmi une végétation luxuriante ponctuée de plans d’eau et de cascades.
Depuis toujours, l’équipe du Bioparc de Doué-la-Fontaine cherche à partager avec le public passion et émotion.
Le Bioparc assume une vision inédite de la conservation ex situ des espèces animales menacées, avec des espaces tels que les Fantômes de l’Himalaya, ouvert au printemps 2017, la Vallée des Rhinocéros Noirs, la Grande Volière Sud-Américaine, ou le Sanctuaire des Okapis.
Déclinés selon un principe complet d’immersion, extrêmement vastes et végétalisés, ces espaces sont agencés de manière à permettre à des dizaines d’espèces de cohabiter comme elles le feraient dans leur milieu naturel d’origine tout en plaçant les visiteurs au milieu des animaux.
En soutenant depuis 18 ans des projets de conservation appelés Projets Nature, le Bioparc de Doué-la-Fontaine s’implique aussi sur le terrain dans les pays où résident les animaux qu’il présente : Madagascar, Pérou, Argentine, Bulgarie, Espagne, Mongolie, Indonésie, Équateur, Niger… pour n’en citer que quelques-uns.
Ces actions, dites in situ, menées aux côtés des communautés humaines locales sont complémentaires des efforts de conservation conduits au sein de l’établissement.
2019 UNE NOUVELLE ANNÉE CHARNIÈRE POUR LE BIOPARC
AVEC LE PLUS GROS CHANTIER DE L’HISTOIRE DU ZOO, MAIS AUSSI DE NOMBREUX AUTRES DÉFIS !
A travers les deux premières saisons de ZOO LE DÉFI DE DEMAIN, le Bioparc de Doué-la Fontaine a bien prouvé qu’il n’était pas qu’un simple zoo. Ce site unique au monde à l’implantation troglodytique niché dans une verdure luxuriante n’a pas fini de nous surprendre.
Chaque année, la direction n’a de cesse d’imaginer de nouveaux projets pour rendre le site toujours plus spectaculaire, mais aussi pour poursuivre son rôle d’acteur de protecteur des espèces naturelles. 2019 ne va pas échapper à la règle. Le parc va s’agrandir de 2,4 hectares avec la création du «Cratère des carnivores», un véritable défi technologique de construction dont le directeur du Bioparc rêve depuis tant de temps, et qui va s’accompagner de nombreuses autres surprises …
OBJECTIF : TERMINER LES TRAVAUX POUR DÉCEMBRE 2019
Toute l’année 2019 va être consacrée à l’extension du «secteur africain» du parc, collé au théâtre des vautours. L’idée est de créer un cratère minéral, une colline majestueuse qui accueillera de nouveaux lions et guépards, et, au-delà, de donner vie à un nouvel espace pour d’autres espèces d’Afrique. Les travaux colossaux serviront à la construction et à l’aménagement de :
– UN ENCLOS DE 1 HECTARE POUR ACCUEILLIR LES NOUVEAUX LIONS
– UN ENCLOS DE 1 HECTARE POUR ACCUEILLIR LES NOUVEAUX GUÉPARDS – UNE VOLIÈRE DE 2000 M² POUR OISEAUX, HERBIVORES ET PRIMATES
– UN PETIT ENCLOS POUR SURICATES, ORYCTÉROPES ET OTOCYONS
– UNE HUTTE D’OBSERVATION
– CHEMINEMENTS TOURISTIQUES AÉRIENS
PROGRAMMATION DES ÉPISODES
L’année dernière, François le directeur du Bioparc s’est lancé dans un chantier gigantesque: une extension de 2 hectares et demi consacrée à la faune africaine. Mais l’ouverture de ce Cratère des Carnivores a dû être repoussée devant la complexité de la tâche. François n’a maintenant plus qu’une seule idée en tête : tenir coûte que coûte les délais pour ouvrir à la saison prochaine.
Lundi 23/12 à 9h30
Sur le chantier, les travaux avancent à grands pas. Mais pour permettre de tenir les délais, une étape cruciale est dans tous les esprits : la construction de la hutte centrale d’observation, véritable nœud du chantier. Au même moment, dans une carrière proche du Bioparc, se prépare l’acheminement de 2 000 tonnes d’enrochements.
EPISODE 3 : Des explosions en chaîne
Lundi 23/12 à 10h25
Au cœur de la future extension, une erreur sur la hutte d’observation panoramique bloque l’avancement de l’ensemble du chantier alors que dans la volière qui accueillera des oiseaux africains, un manque de rochers va provoquer un retard de 15 jours dans le planning initial.
Au même instant, un rhinocéros s’apprête à quitter le parc pour la République Tchèque : un transfert rare et un moment de forte tension pour toute l’équipe.
EPISODE 4 : Des fissures inquiétantesMardi 24/12 à 9h30
L’équipe est à nouveau confrontée à un arrêt des travaux sur la volière, déformée par le poids de la terre et des rochers qui exerce une pression sur la structure. Et alors que le Bioparc se prépare à vivre son pic de fréquentation, des failles dans la roche pourraient déstabiliser l’imposante hutte d’observation de 10 mètres de hauteur au cœur du Cratère des Carnivores.
Mardi 24/12 à 10h25
Le confortement de la volière permet enfin la construction du bâtiment des guépards, tout semble se débloquer même si les terrassements en pied de hutte posent encore question et le planning semble très serré. Tandis que la saison se termine et que la fermeture hivernale du Bioparc approche, l’équipe va être confrontée à l’évasion d’un vautour moine.
Le compte à rebours est lancé : toute l’équipe est concentrée sur la date d’arrivée des animaux. Mais les retards cumulés, la météo capricieuse et la fatigue de l’équipe mettent en péril l’ouverture du Cratère des Carnivores. Les ajustements de dernière minute permettront-ils à François de tenir son pari ? Les lions venus des quatre coins de l’Europe rugiront-ils du sommet des dômes pour Noël ?
Crédit photo © Bonne Pioche