Le 3 juin, dès 9 heures, les équipes du Parc Zoologique & Botanique de Mulhouse et les pensionnaires à poils, à plumes et à écailles auront la joie de retrouver leurs visiteurs, dans le respect des mesures barrières. Avec les beaux jours, le public est attendu pour découvrir le parc en fleurs et les derniers nés.
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Une réouverture en toute sécurité
Les équipes du Parc zoologique & botanique de Mulhouse ont tout mis en oeuvre afin de protéger les visiteurs et les équipes. Des aménagements ont été réalisés pour que la visite se passe dans les meilleures conditions tout en respectant distanciation physique et fluidité de circulation.
Ainsi, du côté des visiteurs, il est demandé :
- De porter un masque dans l’ensemble du Parc.
- De privilégier la réservation des billets en ligne sur www.zoo-mulhouse.fr afin de limiter les contacts avec le personnel et l’attente à l’accueil.
- De respecter au moins un mètre de distance entre chaque famille ou groupe.
- D’utiliser du gel hydro alcoolique mis à disposition en différents points.
Pour la protection des visiteurs et leur confort, les équipes du Parc: :
- ont installé une signalétique avec les consignes, sens de circulation et rappel des gestes barrières.
- ont fixé une jauge de personnes présentes simultanément dans le Parc ainsi qu’une jauge d’entrée par heure.
- ont fermé certaines zones du Parc : singerie, bâtiment des tamarins, aire de jeu et restauration. Les pique-niques sont possibles.
- nettoient et désinfectent très régulièrement les surfaces de contact tout au long de la journée.
De manière générale, les équipes du Parc en contact avec les visiteurs sont équipées d’un masque et les contacts directs avec les visiteurs sont strictement limités.
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Une réouverture… et de nouveaux bébés !
Pendant le confinement, les naissances, rares pour certaines espèces, ont été nombreuses.
Naissances exceptionnelles chez les panthères nébuleuses (Neofelis nebulosa)
Le 31 mars, trois petites panthères nébuleuses, un mâle et deux femelles, sont nées. C’est la deuxième portée du couple. Les naissances chez cette espèce demeurent exceptionnelles puisqu’en Europe, au cours des douze derniers mois, seuls quatre petits sont nés dont trois à Mulhouse. La panthère nébuleuse se distingue par ses taches très caractéristiques. L’espèce est classée comme vulnérable sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Une portée de quatre loutrons (Aonyx cinereus)
Quatre de plus ! Un mâle et trois femelles ont vu le jour le 25 mars et ont rejoint le groupe composé des parents et de la portée précédente. Les petits apprennent ainsi des plus grands ! La loutre naine est la plus petite loutre existante : de 35 à 45cm de long pour 2,5 à 4kg. Joueuse et très sociable, l’espèce est visible dans l’enclos asiatique, et cohabite avec les pandas roux et les muntjacs.
Eclosions chez les nandous de Darwin (Rhea pennata)
Pendant la période de confinement, quatre oeufs de nandou ont éclos. L’espèce, qui rappelle beaucoup l’autruche, est originaire d’Amérique du Sud. Quatre petits sont élévés par le père qui s’occupe seul des jeunes chez cette espèce. Ils cohabitent avec les vigognes, cousines sauvages des alpagas !
Des jumeaux chez les ouistitis pygmées (Cebuella pygmaea)
Le 29 avril, des jumeaux ouistitis pygmées, originaires d’Amérique du sud, sont nés au sein de la Petite Amazonie. L’espèce a la particularité de toujours donner naissance à des jumeaux. Le ouistiti pygmée est le plus petit singe connu : il mesure de 12 à 15cm sans la queue pour 120g environ.
Bien d’autres petits sont à découvrir comme deux femelles suricates nées le 3 avril, des ibis chauves, des ibis rouge, et des petites chèvres à la mini-ferme.
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Fin de chantier pour le nouvel enclos
Le développement du Parc se poursuit avec la fin du chantier de l’enclos des tapirs malais (Tapirus indicus) et des macaques Bord inférieur de page à crêtes (Macaca nigra) qui devrait ouvrir à la fin du mois de juin. Ce nouvel espace mixte de 1200 m2, agrémenté de 800 plantes vivaces, graminées et arbustes, 60 tonnes de roches, d’agrès allant jusqu’à 5 m de haut et d’un bassin extérieur de 30 m3, mettra pour la première fois en présence ces deux espèces originaires d’Asie. Une étude sur leur bien-être et leur comportement sera menée pour mieux comprendre les interactions entre les deux espèces et servir d’exemple au niveau européen. Les transferts d’animaux entre parcs reprennent peu à peu, les animaux sont donc attendus en fonction de la situation des pays d’origine. Le mâle tapir doit arriver d’Allemagne, le couple de macaques à crête de Pologne ; pour la femelle tapir, actuellement hébergée dans un zoo à Singapour, il faudra attendre encore un peu. Le macaque à crête est répertorié comme vulnérable et le tapir malais comme en danger sur la liste rouge de l’UICN.
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Un engagement pour le tri sélectif et la protection de la nature
Depuis le début de l’année, les équipes du Parc repensent et installent de nouveaux équipements .
Ainsi, une nouvelle signalétique a été mise en place que les visiteurs pourront découvrir en partie courant juin. Elle a pour objet de reconnecter les visiteurs à la nature, pour mieux la comprendre et la préserver via les ambassadeurs que sont les animaux du Parc. Toute la conception des panneaux a été réalisée en interne. Ils proposent une lecture adaptée aux adultes et aux enfants. De nombreux signes et symboles y sont présentés pour une compréhension rapide et facile. Le nom de l’espèce, son statut de vulnérabilité dans la nature, sa répartition géographique, ses caractéristiques biologiques (habitat, régime alimentaire, organisation sociale, reproduction, etc.), ses menaces et les actions de conservation composent ces nouveaux panneaux.
Dans sa mission de développement durable, le Parc a mis en place de nouvelles poubelles de tri sélectif. Les visiteurs pourront être guidés dans le tri de leurs déchets grâce à un panneau et les conseils des équipes du Parc.
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Crédit Photo © Michel Foos
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