De nouveaux venus à la Réserve Zoologique de Calviac

En attendant la réouverture prochaine, l’équipe de la Réserve Zoologique de Calviac a travaillé durant le confinement à de nombreux aménagements pour accueillir de nouvelles espèces animales. Le printemps a également vu la naissance d’espèces rares, certaines pour la première fois au parc.

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De nouveaux aménagements

Dans la partie dédiée à la faune européenne, la volière des chouettes a été étendue et son volume multiplié par cinq.

A proximité, l’activité est quasi-permanente dans le groupe des rats des moissons. Ces minuscules animaux sont les plus petits rongeurs d’Europe, et les seuls pourvus d’une queue préhensile. Ils vivent naturellement dans les buissons et prairies et leur état de conservation en France est jugé “défavorable”.

Encore plus menacés ce sont les grands hamsters, considérés depuis 2019 “espèce en danger critique d’extinction”. Ces rongeurs terrestres, habitants des prairies, sont concernés par un programme de reproduction en captivité, auquel participe désormais la Réserve avec l’arrivée d’un mâle et de deux femelles. Des réintroductions ont déjà eu lieu en Alsace afin d’aider à la sauvegarde de cette population.

De petites finitions ont également été apportées pour embellir et peaufiner les installations des tortues, avec notamment l’agrandissement de la mare des cistudes. Six nouvelles tortues d’Hermann, la seule espèce de tortue terrestre française, sont arrivées récemment.
Tous ces travaux ont été rendus possibles grâce au budget participatif initié par le Conseil Départemental de Dordogne. Merci à eux !

Dans la zone océanienne, la volière des gouras de Victoria, plus gros pigeons du monde, va être prochainement agrandie afin d’y accueillir de nouvelles espèces d’oiseaux : pigeon de Nicobar au plumage arc-en-ciel, colombe poignardée et colombine turvert.

Des naissances d’espèces menacées

Dans la zone océanienne, un bébé bettongie à queue touffue est sorti de la poche maternelle en avril. Ce petit marsupial nocturne, cousin des wallabies, est un animal en danger dont les populations sauvages ont chuté de 90% en une décennie. C’est la première naissance de cette espèce à la Réserve, qui accueille un couple depuis 2019 dans le cadre du Programme Européen d’Elevage.

Autre première, chez les loups à crinière où trois petits louveteaux sont venus au monde le 1er mars. Ces grands canidés sud-américains n’ont en fait de loup que le nom : leur mode de vie solitaire et leur régime alimentaire omnivore les rapprochent plus des renards. La majorité de la population vit au Brésil, dans les grandes plaines dont l’altération au profit de l’agriculture menace la survie de l’espèce. Ces trois jeunes loups sont la première portée du couple de la Réserve, constitué de Carlos et Carlita. Passée la période critique où les petits sont laissés en totale tranquillité avec leur mère, ils ont pu récemment être attrapés pour les étapes essentielles de vaccination, puçage et sexage. Ce sont donc deux mâles et une femelle, nommés par les soigneurs. Bienvenue à Cliff, Bélem et Bahia !

La zone sud-américain a également vu la naissance d’un tamarin de Goeldi, quatrième en deux ans pour le couple de petits singes.